Mesures d'accompagnement au rabais pour la libre circulation des personnes
 
 

C'est Unia qui le dit !

« Il va de soi que sans une CN [convention collective de travail] solide, qui les protège du dumping salarial et social, les travailleurs de la construction ne voteront pas pour l'extension de la libre circulation des personnes en septembre prochain. » C'est la conclusion du communiqué de presse diffusé le 14 avril par le syndicat Unia, pour présenter sa première journée de d'action dans le cadre de sa campagne pour défendre la CCT du gros œuvre contre les plans de démantèlement des entrepreneurs.

Réfléchissons un instant. En 2003, il, y avait selon l'Office fédéral de la statistique (OFS) 1,414 million de salarié·e·s soumis à une CCT sur un total de 4,178 millions de personnes actives et 3.679 millions de salarié·e·s. Même en tenant compte du personnel des collectivités publiques, cela fait une minorité de salarié·e·s avec une CCT. Et, souvent, ces dernières sont tout sauf « solides ». Ainsi, toujours en 2004, seuls 403000 salarié·e·s ont eu droit à une hausse effective de salaire grâce à une CCT.

Dès lors, une question est posée: qu'est-ce que les responsables d'UNIA vont recommander à tous ces salarié·e·s sans CCT « solide » de faire le 25 septembre, lors de la votation sur le paquet « libre circulation / mesures d'accompagnement au rabais » ?

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